STJUE (Gran Sala) de 5 de abril de 2016. Ejecución de orden de detención europea y sospechas serias de que la persona afectada será sometida de trato inhumano o degradante.

Tipo: Sentencia
Localización: Tribunal de Justicia
Materia: Otros
Fecha: 05/04/2016
Número de recurso: C-659/15 y C-404/15
Comentario:

STJUE (Gran Sala) de 5 de abril de 2016. Asuntos acumulados C-659/15 PPU. (Căldăraru) y C-404/15 (Aranyosi). Espacio de libertad, seguridad y justicia. Ejecución de orden de detención europea y posible improcedencia de extradición por sospecha vulneración de derechos fundamentales. Riesgo de tratos inhumanos o degradantes. Necesidad de un control de proporcionalidad en la emisión de las órdenes de detención europeas. La ejecución de una orden de detención europea debe aplazarse si existe un riesgo real de trato inhumano o degradante debido a las condiciones de detención de la persona afectada en el Estado miembro emisor de la orden Si la existencia de ese riesgo no puede excluirse en un plazo razonable, la autoridad encargada de ejecutar la orden debe decidir si procede poner fin al procedimiento de entrega. Orden de detención europea y sospechas serias de que la persona afectada será sometida de trato inhumano o degradante.

Par ces motifs, la Cour (grande chambre) dit pour droit:

  • "Les articles 1er, paragraphe 3, 5 et 6, paragraphe 1, de la décision-cadre 2002/584/JAI du Conseil, du 13 juin 2002, relative au mandat d’arrêt européen et aux procédures de remise entre États membres, telle que modifiée par la décision-cadre 2009/299/JAI du Conseil, du 26 février 2009, doivent être interprétés en ce sens que, en présence d’éléments objectifs, fiables, précis et dûment actualisés témoignant de l’existence de défaillances soit systémiques ou généralisées, soit touchant certains groupes de personnes, soit encore certains centres de détention en ce qui concerne les conditions de détention dans l’État membre d’émission, l’autorité judiciaire d’exécution doit vérifier, de manière concrète et précise, s’il existe des motifs sérieux et avérés de croire que la personne concernée par un mandat d’arrêt européen émis aux fins de l’exercice de poursuites pénales ou de l’exécution d’une peine privative de liberté courra, en raison des conditions de sa détention dans cet État membre, un risque réel de traitement inhumain ou dégradant, au sens de l’article 4 de la charte des droits fondamentaux de l’Union européenne, en cas de remise audit État membre. À cette fin, elle doit demander la fourniture d’informations complémentaires à l’autorité judiciaire d’émission, laquelle, après avoir, au besoin, requis l’assistance de l’autorité centrale ou de l’une des autorités centrales de l’État membre d’émission, au sens de l’article 7 de ladite décision-cadre, doit communiquer ces informations dans le délai fixé dans une telle demande. L’autorité judiciaire d’exécution doit reporter sa décision sur la remise de la personne concernée jusqu’à ce qu’elle obtienne les informations complémentaires lui permettant d’écarter l’existence d’un tel risque. Si l’existence de ce risque ne peut pas être écartée dans un délai raisonnable, cette autorité doit décider s’il y a lieu de mettre fin à la procédure de remise".

Procedimiento

Financiado por: Ministerio de Trabajo e Inmigración
Coordinado por: Universidad de León